Bonjour à tous,
J’avais « trouvé » le type de mon fils alors qu’il avait environ neuf mois. Je trouvais que c’était tôt ! Et je me demandais si j’allais trouver aussi tôt le type de ma fille. Elle vient d’avoir neuf mois et je me demande si elle ne serait pas de type 3.
Mon hypothèse n’est pas fixée et j’ai bien le temps de voir venir, mais je vais noter ici mes hypothèses et observations dès à présent. Si mon idée sur son type se confirme, il sera intéressant de savoir qu’un type est visible en phase non verbale dès l’âge de neuf mois !
Dans ce cas on pourrait même se demander comment adapter sa communication, ou plutôt ses interactions, avec le bébé dont on a trouvé le type, en cas de difficultés.
Emotionnel préférée :
Depuis sa naissance, je pense que ma fille est une émotionnelle préférée. Elle est très souriante - de l’avis de tout le monde - et elle semble apprécier beaucoup les interactions avec les personnes qui l’entourent. Sa nounou m’a dit une fois spontanément qu’elle était « très expressive » (à propos du sourire qu’elle avait, dès qu’elle voyait un autre enfant ou un adulte qui la regardait, interagissait avec elle). Elle a aussi beaucoup tendance à exprimer son insatisfaction en « chouinant ». Je la trouve effectivement très expressive.
Instinctif réprimé ? :
Dans ses premiers mois, son médecin et l’ostéopathe ont trouvé qu’elle était un peu « fainéante ». Elle ne semblait ne pas vouloir trop se fatiguer. Globalement c’est un nourrisson assez calme.
En l’observant sur ces premiers mois de vie, j’avais pensé à une hiérarchie des centres E-M-I. J’avais envisagé l’hypothèse 2, à la fois pour son orientation émotionnelle envers les autres, et aussi parce qu’elle semblait dans l’évitement de la reconnaissance de ses besoins, comme le besoin de dormir ou de manger. Son rapport au sommeil notamment est compliqué en comparaisons avec son frère. Aujourd’hui elle fait ses nuits, mais nous avons vraiment dû nous renseigner et beaucoup l’observer pour arriver à trouver ses rythmes. J’ai appris à calculer son temps d’éveil sans fatigue et à la coucher juste avant l’apparition des premiers signes de fatigues. J’ai réalisé qu’avant cela m’a fille était épuisée en permanence. Quand j’ai commencé à appliquer cette méthode vers ses quatre mois, on est passé de zéro à six siestes par jour ! Et petit à petit elle a retrouvé un sommeil plus normal.
Niveau d’activité élevé :
Cependant, depuis qu’elle a huit mois, elle se déplace en rampant, et elle est plutôt active. Elle va partout dans notre appartement et celui de sa nounou, et attrape absolument tout ce qu’elle trouve. Cela correspond au tempérament : « Niveau d’activité : La part d’activité motrice dans le comportement de l’enfant, par exemple attraper, ramper, marcher. » d’Alexander Thomas et Stella Chess. David Daniels fait une corrélation entre ce tempérament et l’ennéatype 3.
Ça m’a fait tilt l’autre jour, quand en discutant avec sa nounou, cette dernière nous a dit « Elle ne sait pas s’arrêter ». Effectivement, ma fille « s’épuise » dans l’activité motrice. Elle se fatigue donc assez vite. On voit qu’elle est fatiguée car elle chouine alors que tous ses autres besoins sont satisfaits. Mais pourtant c’est extrêmement compliqué de la calmer pour qu’elle s’endorme. Jusqu’à tardivement pour son âge (huit mois), je lui faisais faire trois siestes par jour, sinon elle était trop fatiguée le soir.
Sa nounou a trouvé la solution : en début d’après-midi, elle l’installe dans une chaise haute. Elle ne peut pas se déplacer, mais elle est satisfaite. Ainsi elle ne s’épuise pas et s’endort mieux pour la sieste de l’après-midi.
En lisant à droite à gauche, il semblerait que cette activité jusqu’à épuisement soit caractéristique de l’enfant 3 (témoignages bienvenues).
Le type 3 reste compatible avec mon hypothèse initiale d’une hiérarchie des centres E-M-I.
Pour la bascule du centre émotionnel : La nounou trouve qu’elle a « un sacré carafon ». Elle n’a pas peur des enfants plus grands, et quand elle veut un jouet, elle s’obstine pour l’obtenir, elle crise, même avec son grand frère qui a trois ans.
Voilà pour les premiers éléments.
Intellectuellement je suis satisfaite car j’ai déjà l’impression que cette hypothèse me permet de mieux comprendre ma fille et d’envisager des réponses nouvelles à son comportement.
A suivre…
Bien amicalement
Claire