Bonjour à tous,
Le sujet de la « passion amoureuse » m’a pas mal questionné il y a quelques années. Je l’ai déjà abordé ici notamment (en lien avec le « coup de foudre »):
Lors des formations (à l’Institut Français de l’Ennéagramme), nous avions vu que l’amour commençait par un passage par l’essence, ce dont je doute fort en ce qui concerne la passion amoureuse qui est une forme différente d’entrée en relation (à votre disposition pour discuter du sujet si vous avez un avis sur ce sujet!)
Je voulais vous partager un article du journal « Les Echos » qui évoque le sujet:
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/cerveau-amoureux-cerveau-sens-dessus-dessous-2123319
Pour résumer:
Depuis le début des années 2000, il y a de plus en plus de recherches sur les processus biologiques en oeuvre au moment de « tomber amoureux » grâce aux neurosciences (l’IRM est un outil merveilleux).
Certaines études montrent que certaines régions du cerveau s’activent uniquement en présence de l’être aimé, surtout lors des premières étapes d’une relation, où l’on ressent une intense euphorie.
La dopamine, un neuromodulateur essentiel, est responsable de cette sensation d’addiction et de plaisir, notamment pendant l’orgasme. En revanche, une chute de sérotonine est observée chez les amoureux, similaire à celle des personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs, ce qui pourrait expliquer le caractère obsessionnel de la phase initiale de l’amour.
Au fur et à mesure que la relation se stabilise, des hormones comme l’ocytocine et la vasopressine prennent le relais, favorisant un attachement serein et durable. Ces substances sont secrétées durant les moments intimes et contribuent au sentiment de sécurité.
L’article met en lumière la complexité des émotions amoureuses, révélant un mécanisme de « bricolage évolutif » au cœur de notre biologie.
Je trouve tout ça passionnant ! (au sens propre et figuré ) et cela confirme mon expérience propre: lors d’une passion amoureuse, l’égo turbine à fond…
Lighyli.